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« Un week-end parfait, mais… »

Carton plein (deux pole-positions, deux meilleurs tours en course et deux victoires) pour le pilote de l’écurie berruyère Tecmas-BMW, Kenny Foray, lors des finales FSBK à Albi. Le week-end parfait… mais insuffisant pour conserver le titre de champion de France, ravi par Jérémy Guarnoni..

Kenny Foray a voulu y croire jusqu’au bout. Après la course 1, dimanche matin, où il avait devancé le « wild card » Mathieu Gines et Jérémy Guarnoni, le protégé de Michel Augizeau, qui, outre celui de la pole-position, avait également marqué le point du meilleur tour en course, faisait ses comptes. Son capital points était passé à 283 auquel il fallait ajouter le point de la pole position de la course 2 à venir, soit 284 points. Guarnoni, avec les 16 points de la 3e place (merci Mathieu Gines !) totalisait alors 309 points. En remportant la course 2 (25 points) et en signant le meilleur tour en course (1 point), Kenny totaliserait alors 310 points. Pour espérer conserver le titre de champion de France de Superbike, il fallait donc réunir deux conditions : réussir le carton plein dimanche après-midi. Et que Jérémy Guarnoni ne marque rien…

En grande forme, poussé dans ses retranchements par son équipier en endurance chez BMW, Mathieu Gines, Kenny Foray fit preuve de beaucoup de panache sous le soleil du Tarn. C’est tout à son honneur, le pilote Tecmas-BMW mit ainsi un point d’honneur à terminer la saison en beauté, prenant le meilleur sur Mathieu Ginès, à son meilleur niveau lui aussi, à seulement à deux tours de l’arrivée, pour signer sa sixième victoire en championnat (8 pour Guarnoni), au terme de ce qui restera comme la plus belle course en 2018. Une course où, il fallait s’y attendre, fort de sa confortable avance au classement général, Jérémy Guarnoni ne prit aucun risque. D’ailleurs, pour la première fois de la saison, il ne monta pas sur le podium. Il n’empêche, la 4e place suffisait au bonheur du Toulousain, nouveau champion de France de Superbike. Fort de son expérience en Mondial d’endurance, plus jeune de 10 ans, Guarnoni ne s’attendait sans doute pas à rencontrer une telle résistance chez Kenny Foray. Mais l’ex-champion du monde d’endurance a montré tout au long de la saison qu’il était aussi un très bon spécialiste de la vitesse.

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Michel Augizeau, le patron de Tecmas, avait apprécié le spectacle, « même s’il laisse beaucoup de regrets et de frustration. Au strict plan du pilotage, Kenny a montré qu’il était au niveau de Jérémy (Guarnoni). Si on avait eu le nouveau moteur plus tôt, jamais Guarnoni n’aurait pris autant d’avance. On lui a laissé le champ libre au Mans et à Nogaro où il a tout gagné. Ce n’est qu’à partir de Lédenon qu’on a pu lutter à armes égales. Ce manque de préparation en début de saison nous a été fatal…. »

De son côté, Kenny Foray préférait retenir le positif de cette saison : « Bien sûr que j’aurais aimé conserver mon titre. Le retard de préparation pris en début de saison s’est, in fine, payé au prix fort, mais je retiens surtout que l’équipe a su réagir ; qu’on n’a jamais rien lâché. Dans un championnat, toutes les courses sont importantes, de la première à la dernière. C’est ce qu’il faut retenir… Moi aussi j’ai fait une faute à Carole (sous-entendu, Guarnoni, lui, n’a pas fait d’erreur). Mais ce fut un beau championnat où j’ai pris beaucoup de plaisir.  On est vice-champions, c’est comme çà. On ne peut pas toujours gagner. C’est la course qui décide… »

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Maxime Bonnot vice-champion en Challengers

Vice-champion, c’est aussi le cas pour le deuxième pilote Tecmas, Maxime Bonnot. Le jeune Neversois a encore été excellent à Albi en terminant deuxième de la course 1 avant de remporter la course 2 chez les Challengers. Un joli tir groupé qui lui permet de terminer à la deuxième place du classement général final. « Maxime a énormément progressé cette saison, tant en Superbike qu’en endurance et au-delà de son classement, c’est une réelle satisfaction » dixit Michel Augizeau.     

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Christian Ragot - Correspondance spéciale

Stéphane Valembois - Photos

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