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Tecmas-BMW en quête d’un Top 10

Dans un contexte très relevé, l’écurie berruyère Tecmas-BMW, 14e sur la grille de départ avec le trio Hedelin-Masbou-Bonnot peut viser le Top 10 en privilégiant la fiabilité à la performance.

Michel Augizeau avait un rêve. Ce rêve, l’équipe allemande ERC (ex NRT 48)…  l’a réalisé pour lui. Réunir dans la même équipe Kenny Foray, Julien Da Costa et Mathieu Gines, trois pilotes, actuel ou anciens de Tecmas, grands spécialistes de l’Endurance (ils ont tous été champions du monde) au guidon d’une BMW officielle pour remporter le Bol d’Or. Ce rêve, il l’a caressé en 2017, seulement caressé, avec un trio Foray-Da Costa-Hédelin en course pour le podium avant qu’une casse moteur inexplicable et inexpliquée ne ruine ses espoirs à néant aux alentours de la 18e heure de course.

Officiel BMW en Endurance en 2017, Tecmas ne l’est plus en 2018. Non pas que l’écurie berruyère n’aie pas fait le job, bien au contraire. Pour être team officiel, il aurait fallu que Tecmas apporte un budget autrement plus conséquent. Ce que le team allemand ERC dirigé par Uwe Reinhardt, patron de Prokasro, a fait ; un budget « Kolossal », qui a impressionné tout le paddock du Paul-Ricard et lui permet de bénéficier du soutien technique du constructeur allemand. Michel Augizeau, qui occupe le stand juste à côté, va encore rêver tout le week-end durant…

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Sur la bonne voie…  

Le quotidien reprenant ses droits, chez Tecmas, cette année, on se contenterait volontiers d’un Top 10 ce qui, compte-tenu du niveau très élevé, avec six écuries officielles, serait un excellent résultat. « On a bien travaillé depuis les essais pré-Bol. On s’est un peu fourvoyé dans les réglages et perdu un peu de temps mais jeudi, lors des chronos officiels, on a su remédier à cela, tout simplement en changeant de pneumatique arrière. On a changé de taille de pneu et tout de suite, il y a eu une nette amélioration. Il nous faut maintenant peaufiner les réglages » se rassure Michel Augizeau. « La moto est complètement différente, et surtout, on a tous gagné deux secondes sur un tour. On est sur la bonne voie » se réjouissait, jeudi soir, Camille Hédelin.

Peaufiner les réglages ! C’est donc ce qu’on a fait chez Tecmas lors de la deuxième séance d’essais qualificatifs hier matin. « On a surtout travaillé en fonction de la course. On a certes perdu quelques places sur la grille de départ, passant de la 9e place à la 14e mais sur une course de 24 heures, ça n’est primordial » fait remarquer Maxime Bonnot

« L’important, c’est de rester sur la piste » poursuit Michel Augieau. Eviter la chute, tout en roulant vite. Penser à tout, au moindre petit détail qui peut faire perdre un temps fou au stand  et rendre les choses compliquées » rappelle le boss alors que Romain La Monica a fait travailler l’équipe sur les changements de roues. « Si on évite les erreurs ; si le moteur, sur lequel on a privilégié la fiabilité à l’endurance, tient comme à Barcelone par exemple (Tecmas s’était classé 3e des 24 Heures de Barcelone, Ndlr), on  pourra alors raisonnablement envisager le Top 10, voire un peu mieux, et un podium chez les « privés ». Nos pilotes ne sont pas les plus rapides mais ils sont capables de garder un bon rythme sur la durée tout en ménageant la mécanique. On a les atouts pour faire quelque chose de bien. On va profiter du warm-up pour continuer à travailler et après quatre ou cinq relais, vers 20 heures, on pourra vraiment faire un point précis sur notre potentiel »

Christian Ragot - Correspondance spéciale

Stéphane Valembois - Photos

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