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Quitte ou double pour Kenny Foray

Kenny Foray doit réaliser carton plein ce week-end sur le circuit de Carole, en région parisienne, pour espérer conserver son titre de champion de France de Superbike.

Après une interruption de cinq semaines, le championnat de France FSBK revient sur le devant de la scène ce week-end à Carole où l’écurie berruyère Tecmas-BMW et son pilote n°1, Kenny Foray, joueront un véritable quitte ou double dans la course au titre. 

INTERVIEW

Kenny, c’est quitte ou double ce week-end sur le circuit de Carole, pour le titre de champion de France FSBK 2018 ?

« Plus qu’un quitte ou double, c’est le meeting qui doit nous permettre de garder espoir pour conserver le titre acquis l’année dernière. Actuellement, mathématiquement, tout reste possible. J’ai 26 points de retard sur Jérémy Guarnoni (221 points contre 247, NDLR). En faisant carton plein à Carole, à savoir les deux pole-positions, les meilleurs tours en course et en gagnant les deux courses, je peux lui reprendre 14 points, même s’il termine à  chaque fois deuxième. Si c’était le cas, avec un handicap de 12 points, cela redeviendrait jouable à Albi lors des finales FSBK, dans quatre semaines.

C’est dire que tu n’auras aucun droit à l’erreur à Carole ?

« Parfaitement. Mais cela ne sera pas suffisant. Il faudra être très performant et constamment à l’attaque pour espérer faire carton plein. Il faudra aussi compter avec les aléas de course, comme une crevaison par exemple, qui peuvent frapper Jérémy ou moi… On ne peut pas toujours tout maîtriser. Je sais que Jérémy (Guarnoni) est dans le même état d’esprit que moi et ça ne va pas être simple.

Un mano a mano qui promet, loin devant la concurrence…

« C’est vrai qu’à Magny-Cours par exemple, je me suis pris à regretter qu’il n’y ait pas un ou deux pilotes capables de s’intercaler entre nous. Mais c’est comme ça. L’année dernière, j’avais l’impression d’avoir une petite marge de sécurité sur la concurrence. Cette année, ce n’est pas le cas. Je suis pourtant plus rapide que l’année dernière sur tous les circuits et je suis à bloc tout le temps. Mais Jérémy, qui est un super pilote venu du mondial de Superbike, aussi…

Sur les trois derniers meetings à Lédenon, Magny-Cours et Pau, vous en êtes à trois victoires chacun…

« Aussi bien au Mans qu’à Nogaro, en tout début de saison, nous n’avions pas les moyens de lutter d’égal à égal avec Guarnoni (quatre victoires pour le pilote Kawasaki, Ndlr). Nous manquions de roulage et il nous a fallu un peu de temps pour nous adapter à la nouvelle fourche. Mais à partir de Lédénon, avec le nouveau moteur BMW, nous avons effectivement pu rétablir l’équilibre. Avec le nouveau moteur, au Mans et plus encore à Nogaro, les résultats auraient pu être différents mais il ne sert à rien d’avoir des regrets…

Carole, n’est-ce pas un de tes circuits préférés ?

« A Carole, je suis comme chez moi. C’est là où j’ai commencé à rouler… J’aime ce circuit, son ambiance et j’apprécie le tracé. J’y suis à l’aise mais ça reste un circuit atypique. En essais, tout récemment, on a signé de supers chronos, supérieurs à ceux de 2017. Mais je sais que Jérémy est venu tourner une journée et qu’il a lui aussi été très rapide…

Comment expliquer les différences d’un meeting à l’autre. Par exemple, à Magny-Cours, tu fais carton plein et la semaine suivante, à Pau Arnos, c’est au tour de Guarnoni de tout rafler ?

« C’est difficile à expliquer. Je pense sincèrement que Jérémy et moi avons un niveau de pilotage identique mais que certains circuits, et c’est le cas à Magny-Cours, sont plus favorables à la BMW qu’à la Kawasaki, et que d’autres, c’est l’inverse, sur un ou deux virages en particulier. Après, si aucun des deux pilotes ne fait d’erreur, ça se joue à rien. Ce qui est sûr,  c’est qu’à chaque fois, j’ai exploité au maximum le potentiel de ma moto. Que je me suis donné à fond et que je ne pouvais faire mieux. C’est indispensable face à un adversaire de ce niveau, qui est dans le même état d’esprit. Il faut tout le temps être performant et ne pas faire d’erreur. Aujourd’hui, Guarnoni a une belle avance mais à l’image de toute l’équipe Tecmas-BMW, je n’ai pas perdu espoir de conserver notre titre… ».

INTERVIEW: Christian RAGOT

Maxime Bonnot sur sa lancée

Injustement privé d’une première victoire sur tapis vert à Lédenon (Michel Augizeau a fait appel de la décision, NDLR), le deuxième pilote Tecmas, Maxime Bonnot, n’a pas tardé à réagir, signant un joli doublé à Magny-Cours avant de monter à deux reprises sur le podium à Pau. Troisième au classement général des Challengers, le protégé de Michel Augizeau semble en mesure de consolider sa position ce week-end à Carole, voire même de l’améliorer puisqu’il n’a que 7 points de retard sur Gabriel Pons, le dauphin de Régis Clère au classement général. Maintenant, si Maxime récupère les 25 points qui lui ont été sévèrement en injustement enlevé à Lédenon…   

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Christian Ragot - Correspondance spéciale

Stéphane Valembois - Photos

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