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Kenny Foray (Tecmas-BMW) vise le doublé

L’élite de la vitesse remonte en selle ce week-end au Mans pour le coup d’envoi du championnat de France Superbike 1000. Champions de France en titre, l’Olivétain Kenny Foray et l’écurie berruyère Tecmas-BMW Motorrad visent la passe de deux.

Il y a quand même eu cette chute lors de ton dernier run…

Oui mais rien de grave. C’est marrant (sic) mais juste avant cet incident, je venais de dire au staff que pour trouver la limite, voir où  l’on pouvait encore grignoter quelques centièmes, il fallait attaquer. Eh! bien, on a vu. Finalement, cette chute va nous rendre service pour la suite. Elle nous a permis de savoir où était la limite justement. Et quelle marge il faudra garder en course…

L’année dernière, avec 7 victoires et 3 podiums, et ce, sans avoir disputé les finales à Albi, vous aviez nettement dominé la concurrence. On imagine que l’objectif cette année est de conserver le titre ?

Evidemment. Mais il ne faut pas raisonner comme ça. Penser que c’est déjà acquis. Moi, je préfère dire que l’on repart de zéro face à des adversaires qui n’ont pas l’intention de nous faciliter la tâche. L’an dernier, mon état d’esprit était différent. Après avoir terminé 2e en 2016, je n’avais qu’une ambition : décrocher le titre et je me suis dépouillé pour ça. Le contrat ayant été rempli, j’ai gagné en confiance, comme toute l’équipe d’ailleurs. On a des certitudes au plan technique, on connait tous les  circuits. Maintenant, on a l’habitude de dire qu’il est plus facile d’arriver en haut que de s’y maintenir. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça… Aussi, le challenge est tout trouvé. Montrer que j’ai raison. C’est un autre état d’esprit...

Quels seront tes plus sérieux adversaires, sachant que Mathieu Gines et David Checa ne sont plus là  ?

Ils sont une bonne demi-douzaine à viser le titre. A commencer par David Perret, vice-champion de France en titre, qui avait remporté la dernière course de la saison à Albi mais qui va devoir s’adapter à sa nouvelle moto. Il y a aussi Jérémy Guarnoni, qui a disputé le championnat du monde l’année dernière. C’est un pilote très rapide, expérimenté, qui a gagné au Mans, à Magny-Cours et à Albi en 2017. Il faudra aussi surveiller Axel Maurin, vainqueur de la course 2 à Carole ; Erwan Nigon, champion de France en 2010,  dont c’est le grand retour en Superbike 1000  ou encore Lussiana, Muscat, Berchet... Sans oublier les pilotes du LMS, Louis Rossi, Hugo Clère et Sarrabayrouse, vainqueur de la Coupe de France Promosport 1000. »

Christian Ragot - Correspondance spéciale

Kenny Foray piaffe d’impatience. Rassuré par les tests réalisés en Espagne, le protégé de de Michel Augizeau a hâte d’en découdre. La concurrence sera rude mais le pilote BMW est bien décidé à tout mettre en œuvre pour conserver son titre.

Kenny, content de passer enfin aux choses sérieuses dimanche au Mans ?

Il me tarde, en effet, que le championnat commence. Les essais programmés par Pirelli et BMW en Espagne m’ont fait trouver l’hiver moins long. Surtout, en restant plus d’une semaine sur place, avec de bonnes conditions météo, nous avons pu bien travailler ; bien mieux que la saison dernière en tout cas. La BMW S1000 RR (qui portera cette année le n°1) n’a pas trop changé. Il y a juste quelques petites évolutions qui devraient nous permettre d’être plus performants. Sur un plan personnel, j’ai retrouvé un bon rythme en multipliant les tours à Alcarras et à Valence.

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