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 Kenny Foray doit s’en remettre à un miracle…

Un freinage manqué en course 1 a ruiné les espoirs de Kenny Foray de conserver son titre. A Carole, le pilote Tecmas-BMW a pourtant signé deux pole-positions et remporté la course 2… 

« Désolé. Je suis parti à la faute… » lâcha-t-il à l’adresse de Romain La Monica, l’ingénieur Tecmas en regagnant son stand. Kenny Foray était dépité à l’issue de la course 1, dimanche matin, sur le circuit de Carole. Dixième seulement sous le drapeau à damier, le pilote BMW s’en voulait terriblement, bien conscient d’avoir perdu toute chance de conserver son titre de champion de France de Superbike. « Je suis dégoûté ! Surtout pour l’équipe…».

Le week-end avait pourtant bien commencé puisque Kenny avait signé samedi les deux pole-positions (59"973 et 59"756, nouveau record en course officielle) lors de qualifications menées tambour battant, engrangeant deux précieux points supplémentaires au championnat. Au départ de la course 1, un petit problème d’électronique lui fit rater son envol mais le protégé de Michel Augizeau ne tarda pas à remettre les pendules à l’heure, dépassant Berchet et Guarnoni, qui avaient pris un meilleur départ, dans le même tour. En tête dès le troisième tour, Kenny resta à l’attaque… Un peu trop sans doute puisque dans la parabolique, il connu un debut de high side puis, déstabilisé, il freina un peu tard et se retrouva dans le gravier. Le temps de relever la moto et toute la meute avait filé… Reparti en dernière position, avec des pneus sales qui avaient du mal à se débarrasser des graviers, Kenny entreprit néanmoins une belle remontée qui l’amena à la 10e place (7 points) avec, en guise consolation, le point supplémentaire du meilleur tour en course. Le vainqueur ? Guarnoni, bien sûr, qui consolidait ainsi de manière quasi définitive sa place de leader au championnat.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir dit-on communément… Et une fois de plus, Kenny Foray fit parler son tempérament de compétiteur en course 2. En dépit d’un départ très moyen, il prenait néanmoins l’avantage sur Berchet à la fin du deuxième tour pour ne plus rien lâcher. Guarnoni quant à lui se plaçait en seconde position. Sur la ligne, 1’’237 seulement séparait la BMW de sa concurrente, suffisant pour entretenir un minuscule suspense purement arithmétique.

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Mission impossible pour les finales à Albi

En effet, en engrangeant 35 points à Carole, contre 46 à Guarnoni, Kenny Foray a quand même limité la casse. « Mais au final, le résultat est tout de même décevant puisqu’il aurait fallu faire carton plein (54 points) ou presque pour y croire vraiment » relève-ton chez Tecmas. Avant les finales d’Albi, le 23 septembre, Guarnoni est confortablement installé en tête du championnat, sur un matelas de 37 points. Même si, sur le circuit tarnais, Kenny Foray engrangeait 54 points, il suffirait à Guarnoni de marquer 18 points sur les deux courses pour déposséder le pilote Tecmas-BMW de son titre. Autant dire que le team de Michel Augizeau et son pilote ne sont plus maîtres de leur destin…  Mais il suffirait d’une chute, d’une crevaison, d’un problème mécanique, autant d’aléas de course auxquels Jérémy Guarnoni a échappé jusqu’ici pour que l’on puisse croire à nouveau à un miracle…

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Maxime Bonnot solide !

Tout cela ne doit occulter la belle prestation du deuxième pilote de l’écurie berruyère. En remportant la course 1 et en se classant deuxième de la course 2, Maxime Bonnot s’est emparé de la deuxième place au classement général des Challengers. Une belle consolation pour Michel Augizeau

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Christian Ragot - Correspondance spéciale

Stéphane Valembois - Photos

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